Que peut la littérature au regard de la catastrophe écologique qui menace ? Pas grand chose, dira-t-on. Et la poésie, vu sa très faible audience aujourd’hui, sans doute encore moins.
Pourtant, n’est-elle pas, séculairement, cette poésie, une alliée privilégiée de la Nature, liée à elle par ce qu’on pourrait appeler un « contrat pastoral » ? Et, en sa langue même, en son désir de chant, le poème ne dessine-t-il pas, discrètement autant qu’obstinément, la possibilité d’une autre habitation de la terre et du monde ?
essai, Joca seria, 45 pages, mars 2016.
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