Livres
Alphabet cyrillique
éditions Champ Vallon, à paraître le 8 janvier 2016.
Note d’intention
« Alphabet cyrillique est le fruit de plusieurs voyages qu’il m’a été donné de faire en Russie depuis une dizaine d’années. Toutefois, si le narrateur et ses acolytes s’aventurent jusqu’à Vladivostok et parcourent en tous sens la province russe, le livre n’est pas à proprement parler un récit de voyage. C’est bien plutôt une relation d’errances, tant géographiques que linguistiques, en « Soviétorussie » (selon le mot de Marina Tsvétaïeva) comme en ce pays imaginaire qu’on nomme parfois dans le livre « Cyrillie ».
Alphabet cyrillique n’est pas non plus un guide ou un essai sur la Russie. Il ne cherche pas à brosser du pays un portrait, mais vise bien plutôt à donner corps aux lignes de fuite que peut susciter la confrontation à l’étrangèreté de la matière et de la langue russes.
Une histoire néanmoins s’y trouve racontée, celle du poète Lermontov (1814-1841). Elle ne l’est pas de façon linéaire, mais sous la forme éclatée d’un récit épisodique dont les Lettres de l’alphabet russe sont comme les points de capiton.
Dialogique et choral, le livre fait entendre, outre la voix de Lermontov, celles d’autres revenants (un sosie de Leopardi ; un double de Kojève ; disorthographié, un pseudo B(e)audelaire…) qui lui donnent la réplique, tandis qu’un narrateur du nom d’Aïe Ivanovitch fait fonction de régisseur.
Entremêlant micro-fictions, bribes de poèmes, fragments autobiographiques, incises à caractère essayistique, jeux sur les langues (le français et le russe), dialogues et autres modalités énonciatives, Alphabet cyrillique est un livre au genre délibérément indécis. Puisqu’il se présente comme un abécédaire, il peut être feuilleté comme un album, au gré des mots russes sur lesquels chaque entrée propose ses variations linguistiques (en même temps qu’y vivent leur vie diverses échardes narratives).
Alphabet cyrillique, s’il contient un bestiaire et invite, accessoirement, à une réflexion sur l’art d’être grand-père, n’est certes pas un livre pour enfants. L’esprit d’enfance toutefois y fait valoir ses droits, en vertu de ce nécessaire abandon à l’espièglerie des mots que recommandait Novalis. Lequel abandon prend ici la forme d’une écoute de la sémantique dissidente et de la musicalité dissonante que font entendre, tressés à même le tissu du français (le colorisant et le créolisant), les mots russes. Sous cet angle, Alphabet cyrillique peut être considéré comme un traité de poétique – ou plutôt un supplément russe (revisitant Pouchkine, Mandelstam ou Daniil Harms) à une poétique du français.
Le recours à l’espièglerie n’interdit évidemment pas la gravité, quoique on ait tenu à enterrer bien profond parmi les mots le plus intime des émotions et affections. Elle n’interdit pas non plus les questions difficiles, décisives. Celle-ci par exemple (s’il est vrai que le voyage vers la langue russe est plus que jamais à contre-courant de l’époque) : qu’est-ce que s’orienter dans la pensée, la poésie, la vie ? » (J.-Cl. P.)
Poéthique, une autothéorie
essai, éditions Champ Vallon, 2013, 336 pages.
Poéthique, une autothéorie rassemble des essais variés où l’auteur, revenant sur son parcours, cherche à cerner sa vision de la poésie. Au mépris des constats récurrents qui ne veulent voir que son obsolescence, il plaide pour la pertinence existentielle de la poésie : elle demeure décisive dès lors qu’il s’agit de travailler à l’invention de formes de vie où pourrait prendre sens l’adage hölderlinien d’une habitation poétique de la terre.
Le propos n’est donc pas d’abord celui, strictement théorique et « formaliste », de la poétique. S’interrogeant sur les liens de la poésie et de l’existence, sur la possibilité (ou l’impossibilité) d’une vie poétique, sur ses fins et ses modalités, sur ses chemins (fussent-ils de ceux qui ne mènent nulle part), il est bien davantage de l’ordre d’une philosophie pratique, appliquée. Il procède de ce que l’auteur, après d’autres, appelle une po-éthique.
Convaincu de la porosité des frontières entre les genres et les registres, Jean-Claude Pinson mêle dans ce livre inclassable, non seulement des essais théoriques et des notes de lecture, mais aussi des textes mi-narratifs mi-réflexifs, appuyés sur des exempla témoignant d’expériences et de rencontres vécues. De l’étude théorique à la variation libre de l’incursion autobiographique, c’est ainsi toute la gamme de l’essai qui se trouve ici déclinée. Au bout du compte, la voie explorée est celle de ce qu’on pourrait appeler une « autothéorie » (comme on parle aujourd’hui d’autofiction).
Habiter la couleur
essai, éditions Cécile Defaut, 2011, 140 pages.
La couleur aujourd’hui triomphe. Au point de justifier qu’on s’en inquiète et veuille résister à un « fauvisme » généralisé qui satisfait bien davantage à la loi du marché qu’il ne procède d’une préoccupation artistique.
Certes, il importe, si nous voulons un tant soit peu ré-enchanter notre séjour, de faire droit à la pulsion naïve, enfantine, qui nous porte vers les couleurs – vers ce que Kandinsky appelait leur « pétillante espièglerie ». Mais il nous faut aussi apprendre auprès d’elles ce sens de la nuance, du camaïeu, si cher à Barthes. Il nous faut inventer, de leur usage, une libre grammaire, déprise autant que faire se peut des codes convenus comme des codes-barres.
Il nous faut pratiquer une chromophilie paradoxale, avec les couleurs et contre elles.
À Piatigorsk, sur la poésie
essai, éditions Cécile Defaut, 2008, 144 pages.
Station thermale située au pied du Caucase, Piatigorsk est la petite ville où a vécu, avant d’y mourir tué en duel, le poète russe Lermontov.
C’est depuis ce lieu, depuis la constellation qui déjà avec Lermontov s’y esquisse, que sont ici reprises les questions que la poésie ne cesse de nous poser. Celle d’abord, « poéthique », de son élargissement à la vie elle-même et de son éventuelle incidence sur l’existence. Celle ensuite, politique, de son pouvoir ou de son impouvoir dans l’entreprise de refaire, autrement qu’en pensée, le monde. Celle enfin, lyrique, de sa capacité à ajouter à la vie quelque chose comme un chant – et être ainsi ce que Barthes appelait une « pratique de la procréation ».
Drapeau rouge
poèmes et proses, éditions Champ Vallon, 2008, 160 pages.
Drapeau rouge évoque les années écarlates d’avant et d’après Mai 68, à travers les aventures et déboires d’un narrateur enrôlé, comme l’auteur, dans les rangs de ceux qu’on appelait alors «marxistes-léninistes».
Habit d’Arlequin, Drapeau rouge est un livre où l’on croise pêle-mêle des êtres de fiction et des personnages historiques (de Mao à Mallarmé), des fantômes et des animaux – ou encore des mots qui manifestent.
Une question hante le livre: que faire aujourd’hui dudit drapeau ? À défaut d’une réponse, Drapeau rouge, refusant de baisser pavillon, persiste à inventer des fictions et des formes pour poser la question, toujours actuelle, de l’égalité.
L’art après le grand art
essai, éditions Cécile Defaut, 2005, 90 pages.
Que le grand art (ce que du moins on a appelé ainsi) soit désormais pour nous une chose du passé ne signifie pas que toute grandeur soit impossible à l’art d’aujourd’hui, comme voudrait le faire croire la suspicion d’insignifiance qui si souvent l’accable. C’est plutôt la grandeur de l’art qu’il faut s’employer à redéfinir et repenser : que peut-elle bien être encore quand les temps « démocratiques » annulent toute transcendance et toute hiérarchie, quand le règne sans partage de la marchandise proclame que « tout se vaut » et quand tant d’artistes semblent eux-mêmes ne faire que recycler les produits et les formes, les signes et les postures de la consommation culturelle ?
Free Jazz
poèmes et proses, éditions Joca Seria, 2004, 144 pages.
Non pas un essai sur l’histoire du free-jazz, mais des variations où l’on essaie de faire fructifier dans l’ordre des mots sa leçon formelle, en même temps qu’on évoque ses figures majeures.
Extrait : « Coltrane et Ornette vont ensemble boire à la rivière. John s’y ébroue comme un hippopotame, remue les fonds vaseux, y noie ses parasites, lance à pleins poumons un grand cri vers le ciel. Ornette est l’oiseau qui vient se percher sur son dos et se met à chanter ses airs très ironiques ».
Hobby et dandy
Sur l’art dans son rapport à la société
éditions Pleins feux, 2003, 60 pages.
Industrie du divertissement d’un côté, avant-garde de l’autre ? – L’art tel qu’il est aujourd’hui ne saurait pourtant se ramener à la simple opposition d’une logique commerciale et d’une logique purement artistique. Car à l’époque de la culture de masse, c’est aussi la pratique de l’art qui tend, multiforme, à se répandre. Simple hobby souvent, elle peut se révéler façon de s’accoucher de soi et tentative d’habiter mieux le monde. Rien même n’interdit que s’y puisse retrouver l’orgueilleuse ambition dandy inhérente au désir de « grand art ».
Sentimentale et naïve
éditions Champ Vallon, 2002, 272 pages.
Prolongeant la perspective inaugurée dans Habiter en poète, ces nouveaux essais analysent les évolutions les plus récentes de la poésie à la lumière de l’idée de « poèthique ». Replaçant dans la longue durée la question moderne de la poésie, ils tentent de discerner, dans le fouillis du contemporain, l’esquisse d’un chemin où elle demeurerait, après la critique de ses illusions, l’aiguillon d’une recherche de « l’exacte vitesse de vivre ».
Reprenant librement les catégories du « naïf » et du « sentimental » mises en avant par Schiller, méditant l’exemple de Leopardi, l’ouvrage essaie de penser comment la poésie pourrait nous aider à « faire le positif » ; comment, intempestive, elle pourrait irriguer le désert du nihilisme que l’époque voudrait nous imposer comme seul partage ; comment, par sa pensée critique inventant des allées imprévues dans la langue, elle pourrait être un des lieux essentiels où dessiner une habitation du monde soustraite, autant que faire se peut, aux logiques impériales de la marchandise, de l’image et de la performance.
À la lumière de ces questions et de quelques autres (dont celle du lyrisme), sont abordées plus spécialement les oeuvres, majeures, de Pierre Michon, Jude Stéfan, James Sacré et Dominique Fourcade.
Fado (avec flocons et fantômes)
poèmes et proses, éditions Champ Vallon, 2001, 144 pages.
Une histoire d’amour un peu martienne. Avec six personnages en vadrouille entre Bruxelles et Lisbonne, à la poursuite d’une présumée chanteuse de fado. Six personnages (six fantômes) en quête de voix : un sosie de Baudelaire, un pseudo Pessoa, un double de Janacek, un certain Cælebs, Leopardi presque en personne et, sorti un peu sonné de son affaire, le narrateur, auquel les autres, experts en musique et paroles, ne manquent pas de prodiguer quelques conseils thérapeutiques et techniques (comment, par exemple, pour se réchauffer, faire prendre sous les flocons le feu d’une prosodie neuve).
Sept variations sur l’amour, la musique et la poésie. Avec dialogues et chansons (la confrérie, semble-t-il, s’est mis en tête d’écrire un opéra).
Mise à plat et mise en musique (une musique assez souvent ironique et grinçante) du discours sérieux de l’éthique. Non tant pour annuler le sens de ses questions que pour tenter de retrouver, comme dans les marges d’un cours, une philosophie incarnée.
Mise à l’épreuve aussi de la poésie. Pour voir de quel « lyrisme » elle est encore capable quand on y fait tomber la prose de la vie ordinaire. Pour qu’ainsi métissée elle puisse être adressée, peut-être, à un « peuple qui manque ».
À quoi bon la poésie aujourd'hui ?
éditions Pleins Feux, 1999, 66 pages.
Répondre à la question À quoi bon la poésie, aujourd’hui ? c’est d’abord envisager ce que sont les pouvoirs et les enjeux de la poésie dans un monde qui tend à réduire cette pratique à une confidentialité qui la marginalise face à la fiction romanesque. Cette journée d’études, qui a réuni créateurs, critiques et essayistes, a pourtant mis en évidence la vitalité du genre et sa vocation à être encore la conscience critique de son temps. Les diverses contributions ont placé sous un nouvel éclairage la responsabilité éthique du poète. Dans ce sillage, l’engagement est encore de mise ; mais après sa phase idéologique, il a cédé la place à l’histoire du sujet. Alors la poésie n’hésite pas à utiliser les ressorts de l’intimité qui aurait été jugée indécente pour se faire » poésie indiscrète » ; entendons par-là l’attitude de celui qui est le témoin gênant des événements. A côté des exemples précis empruntés essentiellement au domaine espagnol, la table ronde autour de Christian Prigent est l’occasion de repenser le divorce – toujours déroutant – entre le langage poétique et l’adéquation au monde du logos. Le désir d’écrire envers et contre tout est en soi une dynamique inépuisable. Même s’il reste peu de choses des spéculations théoriques des avant-gardes, toutes époques confondues (dimension polémique, souci de l’impact civique, questionnement idéologique) ce peu est incontournable.
Abrégé de philosophie morale
poèmes, éditions Champ Vallon, 1997, 128 pages.
Ceci n’est pas à proprement parler un livre de philosophie.
Néanmoins, puisqu’on y décrit les mœurs d’un campus, qu’on y raconte certains à-côtés d’un cours consacré à la question du bonheur, ou encore qu’on y médite à propos du devoir, le lecteur y retrouvera ce qui fait la matière ordinaire des manuels de philosophie éthique. Mais cette matière, au lieu d’être placée sous la lumière spectrale du discours philosophique, est soumise au chahut des formes poétiques : vers et oprose de la satire, poèmes de circonstance, tons de l’épigramme ou de l’élégie, découpages et collages, rythmes et percussions, plutôt que « longues chaînes de raison ».
Mise à plat et mise en musique (une musique assez souvent ironique et grinçante) du discours sérieux de l’éthique. Non tant pour annuler le sens de ses questions que pour tenter de retrouver, comme dans les marges d’un cours, une philosophie incarnée.
Mise à l’épreuve aussi de la poésie. Pour voir de quel « lyrisme » elle est encore capable quand on y fait tomber la prose de la vie ordinaire. Pour qu’ainsi métissée elle puisse être adressée, peut-être, à un « peuple qui manque ».
Habiter en poète
essai, éditions Champ Vallon, 1995, 288 pages.
Plutôt que d’en brosser simplement un panorama, l’objet de cet essai est de penser la poésie contemporaine, d’interroger le sens philosophique du nouveau paysage qui s’affirme aujourd’hui, de poser quelques-unes des questions essentielles de la modernité poétique: celle du sacré, celle de la littéralité, celle du sujet lyrique, notamment.La question qui les résume toutes, celle de l’habitation poétique, est au cœur de cet essai. Aussi s’attache-t-on à lire en priorité ce qui, chez les poètes d’aujourd’hui — Ponge, Bonnefoy, Jaccottet, Deguy, Réda… —, s’affirme de puissance à former une existence à la fois lyrique et éthique.
Laïus au bord de l’eau
poèmes, éditions Champ Vallon, 1993, 120 pages.
À celui qui chaque jour marche le long d’une paisible rivière (ici l’Erdre nantaise), ne sied guère le ton trop sérieux du poète proférant des oracles. Le discours qu’on se tient à soi-même en marchant est plutôt un « laïus » familier. Et si on se laisse aller à le scander en vers, on tempère d’ironie sa propension à l’envolée lyrique. Sinueux, le propos se nourrit de tout et de rien: un banal déménagement, quelques mots de Mallarmé qui donnent à méditer, un rituel dépôt de chrysanthèmes, un jour de Toussaint, sur la tombe d’un aïeul.
J’habite ici
poèmes, éditions Champ Vallon, 1990 (deuxième édition 1999), 112 pages.
Où il est question d’une ronéo dans un garage. D’un palmier aperçu au milieu de jardins ouvriers. De copies à corriger. D’un moteur mis au point sous les pins. D’un port où les noms des bateaux de pêche forment comme un poème grandeur nature. D’un estuaire où le fleuve coule dans les deux sens. Où il est question d’habiter une ville à la fois banale et singulière : Saint-Nazaire.
Hegel, le droit et le libéralisme
Presses Universitaires de France (PUF), 1989.
La philosophie politique hégélienne parvient-elle à une synthèse recevable du principe antique, qui souligne la primauté du droit de la Cité comme totalité, et du principe moderne, qui met l’accent sur la liberté subjective de l’individu ? À l’encontre du verdict anti-hégélien souvent rendu, le présent ouvrage avance l’hypothèse qu’il y a bien chez Hegel un « moment lockien », qui requiert une analyse spécifique.
La mise à l’épreuve de la synthèse hégélienne, à travers une confrontation de la Philosophie du droit avec la tradition libérale, requiert au préalable l’étude d’un thème critique du hégélianisme : celui de la logique de la contingence, véritable talon d’Achille de la philosophie de l’absolu. En effet, les rapports de l’individu et de l’État sont chez Hegel indissociables de cette question. La mise en évidence d’un double statut du contingent permet alors d’articuler une syntaxe qui rend viable une sphère de droits de l’individu soustraite à toute « ruse de l’État ». Non sans quelques points d’achoppement symptomatiques, comme l’exclusion du droit d’émigrer.
En produisant une des archéologies possibles de l’actuel débat entre libéralisme et socialisme, le présent ouvrage livre à la réflexion politique d’aujourd’hui quelques éléments pour penser un refus du totalitarisme qui soit compatible avec une critique de l’individualisme contemporain en ce qu’il peut avoir d’unilatéral.
Livres traduits en langues étrangères
Hobby e Dandy
Hobby et dandy (Sur l’art dans son rapport à la société)
traduction en portugais par Ana Paula Coutinho, Deriva editores, Porto, 2012.
Para que serve a poesia hoje ?
À quoi bon la poésie aujourd’hui ?
traduction en portugais par José Domingues de Almeida, Deriva editores Porto, 2011.
я здесь живу
J’habite ici
traduction en russe par Elena Tounitskaya (avec le concours d’Irina Anelok, Alexandre Davydov, Natalia Pavlovskaya, Karina Sergouchkina, Galina Sleptchenko), éditions Kommentarii, Moscou, 2004.
Travaux de traduction
Expérience du rêve
Traduction du livre d’Anna Glazova Опыт сна (Ailuros Publishing, New York, 2014), en collaboration avec Julia Holter, sous le titre Expérience du rêve, Éditions Joca Seria, 2015.
« Tübingen, März »
poème de Werner Söllner (extrait de son livre Kopfland, Passagen, Suhrkamp, 1988), traduit de l’allemand in L’Art du Bref, n° 16, septembre 1996, p. 8.
Expérience du rêve
Expérience du rêve
Traduction du livre d’Anna Glazova Опыт сна (Ailuros Publishing, New York, 2014), en collaboration avec Julia Holter, sous le titre Expérience du rêve, Éditions Joca Seria, 2015.
« Tübingen, März »
« Tübingen, März »
poème de Werner Söllner (extrait de son livre Kopfland, Passagen, Suhrkamp, 1988), traduit de l’allemand in L’Art du Bref, n° 16, septembre 1996, p. 8.